27 novembre 2011
Hologramme
Je vis éphémère, le temps d’un concerto
quand tu poses Beethoven sous le diamant délicat
le violon peu à peu colore mes grains de peau
dessine mes contours et pose sur mon bras
tes longs doigts hésitants qui ensemencent
mes flots conducteurs, particules en suspension,
les ondes diffractées vibrent en cadence
et je t’apparais nue, onirique partition !
Je vis éphémère, le temps d’un concerto
au phrasé de la mélodie, lentement je respire
les accents virtuoses me donnent le tempo
et je meurs au dernier mouvement qui soupire …
Texte pour "En Vos Mots" chez Lali que vous pouvez retrouver ICI
(chaque semaine, laissez une toile guider votre inspiration !)
Toile de Mariola Bogacki, lien avec un clic sur la photo
Publicité
Publicité
Commentaires
S
E
V
J
M